Aicha, belle Aicha, Fleur d’Algérie

Ton sourire illuminerait les nuits les plus sombres

Ta pâleur de fleur fragile semble ajouter à ton mystère

J’ai vu perler dans tes yeux clairs les larmes des orphelins

Un jour d’été il y a huit ans tu as du fuir

Déracinée brutalement au nom de la folie des hommes

Tu portais en ton sein le germe d’une vie nouvelle

Aicha, belle Aicha,

Fleur d’Algérie

Tu as bien du mal à reprendre racine empoisonnée par les préjugés

Même tes enfants aux yeux si profonds, aux rires étoilés, sont harcelés

Dans ces quelques mots semés au fil d’un voyage nocturne

Trouve un peu de force un peu d’amour et de tendresse

Pour pouvoir, en notre pays, t’épanouir, offrir, à tous ceux qui sauront ouvrir les yeux, ton coeur,

et enfin voir ton sourire fleurissant sur une terre fertile de compassion.

Valérie.

Le 5 avril 2002-04-12