Désert
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Paix de l'immensité
J'envie ta solitude
Car plongée dans la multitude
Je me perds à tout jamais
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Quitte à ne plus me retrouver
Que ce soit dans tes bras d'or asséchés
Et dans tes vagues de chaleur
Je pourrai sécher mes pleurs
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Scrutant l'horizon de ma vie
Des grains de sables roulent sur ma peau
Si fins si purs comme de l'eau
Scrutant tes dunes infinies
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Toi l'énorme sablier
Je veux sentir le temps couler
Le retenir et le palper
Et l'oublier au Ténéré.
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Michèle Vidal, extrait du recueil "Ecce Homo" 24.07.2000