S’oublier
Dans le cristal
Qui a figé les yeux
Imaginer
D’autres limpidités
Que celles du Rêve
Des tourbillons suaves
Autrement
Pour le cœur et la bouche
Passer, de bulle en bulle
D’altitude en altitude
Pour crever
Infiniment
Le soleil gris du silence
Du sang sur la terre à mes pieds
Cette terre brune
Sournoise
Lisse comme une paupière
Qui est mon corps.
Gilles Bizien