Errance
L’oiseau soumis au destin
De porter à ses ailes
L’appel
Du crépuscule aux frontières de l’aube
Des paupières qui se ferment
Au regard qui s’éveille
Son vol le porte vers les étoiles désignées
Sa quête infaillible
Aux astres de la cupidité
Le laisse meurtri
Voûté
Comme la courbe lunaire
D’une nuit inhabitée
Son aile flamme vacille
L’ultime salut
De l’oiseau d’espérance
A un goût d’inutile sacrifice
Reconstruire le ciel de ces lueurs
Au noms d’Amour, de Tolérance
Et de Paix
Que l’oiseau vagabond
Au jour nouveau
Abandonne
Sa révérence
Sculpture : Claude Kuster
texte : Val