Elle quitte doucement le petit nid
cette femme n'a pas de coeur
Maudissez-la c'est elle qui renie
cette femme n'a pas de coeur
Elle l'a donné voici mille ans à sa famille
Elle quitte doucement son cocon
Regardez cette femme sans heurt
Son corps, son âme tièdes encor
Regardez, bénissez son futur bonheur
Elle quitte sereine sa chrysalide
Tant de mots, de cris la déchirent
Cette femme, cette mère se délivre
L'amante se réveille, se caresse enfin ivre.
Muses de vies
Véronique Mottet.
Merci Véro, ma tendre amie, pour ce poème chaud et doux. Emotion. Et ta carte sent si bon l'amitié et l'amour entre deux.